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Seine Aval: Les conditions de travail au Service 1

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Ces dernières années, les agents du Service 1 ont été confrontés à des conditions de travail difficiles du fait des réorganisations en services : le personnel ne sait plus où donner de la tête et des jambes. L’incendie de la clarifloculation (juillet 2019) a été la preuve par neuf de l’incompétence du SIAAP au plus haut niveau.

Le nouveau prétraitement n’a pas non plus été un chantier heureux : « À notre grand désarroi, le prétraitement devrait être réceptionné dans les prochains jours », écrivait un responsable le 1er décembre 2020. Aujourd’hui encore, le site paye les optimisations nécessaires pour atteindre les objectifs du cahier des charges d’origine et on attend toujours le test à plein débit (70 m3/s).

Les clusters de COVID en 2020 et 2021 n’ont pas aidé à asseoir la sérénité de l’ensemble des personnels. De graves atteintes à la santé mentale du personnel ont eu lieu depuis des années. Malgré le départ de plusieurs agents, notamment à la maintenance mécanique, le SIAAP a laissé faire. FO a saisi la Direction de SAV de ces problèmes mais le CHS a été une nouvelle fois ignoré au profit d’organes de concertation cogestionnaires dans lesquels FO ne participe pas.

Saisi par des agents qui sont difficilement entendus par leur hiérarchie, FO a une nouvelle fois transmis des registres SST (Santé et sécurité au travail) à l’autorité territoriale. Revue :

Dans les tranches biologiques, les poubelles pour la dépose des gants, combinaisons, etc. ne sont toujours pas installées. C’est vrai que la pandémie n’est toujours pas terminée.

Les agents du 3×8 dédiés au Service 1 interviennent de nuit dans les installations, malgré l’organisation qui a été prévue, du fait des pannes des remontées d’alarmes au PCC. La Direction générale a peut-être été un peu optimiste dans son plaidoyer pour les technologies d’un groupe privé. Il faudrait peut-être faire quelque chose pour que les agents ne se mettent pas en danger ?

Les agents du laboratoire et ceux du Service 1 qui les suppléent en raison du manque d’effectif n’ont toujours pas d’eau claire pour rincer les sondes et les jarres en décantation secondaire. Leurs vieux chiffons sont-ils vraiment le moyen adapté à ces tâches ? FO a demandé l’installation de branchements d’eau (propre).

La récupération des graisses et de sable au nouveau prétraitement dysfonctionne et n’est pas activée à certains débits, si bien que survient le problème récurrent du bouchage des fosses à écumes des décanteurs primaires. Les graisses et les sables s’accumulent. Les risques gaz H2S sont augmentés (rupture des poches de graisse lors de la dilution manuelle au jet d’eau et de la manipulation à la pioche rouillée dans un local non ventilé), risques physiques dus aux déplacements, aux manœuvres, y-compris avec un risque de chute dû aux graisses, pertes de temps au regard de l’organisation prévue. Heureusement, les agents travaillent en binôme. Dans l’immédiat, le SIAAP doit remplacer ces équipements d’un autre âge, y-compris installer la ventilation, et améliorer ce point de process. La nouvelle décantation arrive, mais quand même…

Chers Collègues, la censure du SIAAP étant ce qu’elle est, n’hésitez pas à diffuser ce tract (télécharger ci-dessous), à vous abonner et à faire abonner.

Maisons-Laffitte, le 9 juillet 2021

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